Autrement appelé montage en couches, le montage thermique des fenêtres devient de plus en plus populaire, et pour certaines équipes de construction, il est devenu la seule méthode correcte d’installation des fenêtres. Quel est le secret de sa popularité?

Protection contre la perte de chaleur

Un des paramètres les plus importants déterminant les caractéristiques d’une fenêtre est son isolation thermique. Le coefficient de transmission thermique ne doit pas dépasser 1,1 W/m²K pour les fenêtres de façade et 1,3 W/m²K pour les fenêtres de toit. Monter les fenêtres de manière à respecter ces exigences n’est possible qu’avec la technique du montage thermique.

Couches dans le montage thermique

Le montage thermique des fenêtres en PVC consiste à appliquer jusqu’à trois couches d’étanchéité : interne, centrale et externe. La couche interne protège contre l’infiltration de vapeur d’eau dans la mousse de montage, qui peut s’accumuler dans les pièces. Pour empêcher la vapeur de s’infiltrer dans les fissures entre la fenêtre et le mur, on utilise un ruban adhésif pare-vapeur. La couche centrale n’est rien d’autre qu’une isolation thermique. Fabriquée en mousse de polyuréthane, elle remplit hermétiquement l’espace entre le mur et le cadre de la fenêtre. La dernière couche, externe, protège contre l’humidité extérieure, sous forme de précipitations. Elle est réalisée avec des rubans perméables à la vapeur d’eau spécialement conçus.

Un montage en couches correctement réalisé ne protège pas seulement contre la perte de chaleur. C’est aussi une protection pour les fenêtres elles-mêmes, qui grâce à cette méthode dureront plus longtemps. Les fenêtres éconergétiques doivent être installées de cette manière, sinon elles perdent leur capacité d’isolation. Il est crucial d’avoir une connexion étanche entre la fenêtre et le mur, sinon la couche de mousse, exposée à l’humidité, perd son isolation, et la fenêtre cesse d’être éconergétique. L’humidification de la mousse peut également conduire à la formation de ponts thermiques, qui contribuent finalement au développement de moisissures et de champignons dans le logement.